On le sait peu mais le dernier jour du mois d’octobre n’est pas dédié qu’aux citrouilles et autres sorcières à balais d’Halloween… Depuis 1925, c’est aussi la journée mondiale de l’épargne. Une bonne occasion de s’informer sur le sujet.


 

Une journée à dépoussiérer

L’idée d’une journée mondiale de l’épargne remonte à fin octobre 1924, quand les représentants des établissements d’épargne de 29 pays se sont réunis pour attirer l’attention sur l’importance d’épargner. Le 31 octobre 1925, la première journée était célébrée.

À l’époque, « l’État-providence » n’existait pas et il s’agissait d’encourager les populations à mettre de côté une partie de leurs revenus en prévision des coups durs et de la retraite.


 Surtout célébrée en Afrique de nos jours

Dans nos sociétés occidentales, cette injonction peut paraître moralisatrice et rappeler l’éducation populaire à la mode du XIXe siècle.

Mais elle conserve toute son acuité dans les pays en développement où la puissance publique, parfois corrompue, n’assure pas de mécanismes de sécurité sociale. L’épargne privée reste alors la seule à pouvoir garantir une forme de prévoyance.

Dans de nombreux pays africains, le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) soutient la journée mondiale de l’épargne et organise des campagnes d’éducation financière. Il encourage aussi le développement économique par le recours à la microfinance auprès d’établissements agréés par les banques centrales.


 À remettre au goût du jour chez nous aussi ?

En France, la tendance actuelle est de taxer fortement l’épargne pour encourager la consommation et favoriser la croissance économique.

Malgré cela, les inquiétudes concernant l’avenir des régimes de retraite et l’accroissement de la dette publique font que le taux d’épargne des Français reste important : 14 % du revenu disponible brut en 2015 contre 10,3 % en moyenne dans l’Union européenne (chiffres d’Eurostat).

Alors, pourquoi ne pas profiter de cette date du 31 octobre pour examiner les meilleures solutions disponibles avec son conseiller financier ? À vos agendas !