Depuis le 1er janvier, toutes les entreprises sont désormais tenues d’établir un nouveau bulletin de paie dit « clarifié » afin de le rendre plus compréhensible pour les salariés.
Cette obligation s’imposait déjà aux entreprises d’au moins 300 salariés depuis le 1er janvier 2017.
La plupart des cotisations y sont ainsi regroupées par grandes thématiques (assurance chômage, retraite, famille sécurité sociale …) de manière à diminuer le nombre de lignes affichées sur le bulletin.
Les contributions à charge seulement de l’employeur apparaissent elles, dorénavant, sur une seule ligne.
De plus, pour établir la première feuille de paie de l’année, il faut tenir compte de plusieurs éléments nouveaux:
- Suppression des cotisations salariales maladie et chômage : à partir du 1er janvier 2018, le taux de la cotisation chômage passe de 2.40% à 0.95% pour être totalement ramené à 0 au 1er octobre 2018. La cotisation maladie, maternité, invalidité, décès de 0.75% est-elle supprimée dès le 1er janvier.
Mais cette suppression des cotisations salariales d’assurance chômage et maladie des salariés du secteur privé est compensée par une hausse générale de 1,7 points de la CSG.
- La cotisation GMP (Garantie Minimale de Points) qui assure l’acquisition d’un nombre minimal de points de retraite complémentaire par an pour les salariés cadres & assimilés ayant une rémunération inférieure au plafond de la sécurité sociale ou comprise entre ce plafond et un salaire charnière, est portée à 872,52 € par an au 1er janvier 2018, soit une cotisation mensuelle égale à 72,61 € répartie entre l’employeur (45,11 €) et le salarié (27,60 €).
- Le plafond annuel de la sécurité sociale passe de 39 732 euros (contre 39 228 € en 2017), le plafond mensuel de 3 269 € en 2017 à 3 311 € en 2018.
- Le taux horaire du SMIC passe de 9,76€ à 9,88€ à compter de ce 1er janvier
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