Plus de neuf adhérents d’ANPERE sur dix ont une vision positive de la transmission, selon un récent sondage de l’association d’épargnants (le panel des anperenautes*). Près de sept sondés sur dix ont hérité, et cet héritage a été utile pour plus de la moitié d’entre eux.


Les épargnants plébiscitent la transmission. D’après un sondage en ligne d'ANPERE rendu public le 20 juillet 2021, cette notion revêt une connotation positive pour près de 91% des 585 adhérents de l’association d’épargnants qui y ont répondu. Pour 67,9% des déclarants, la transmission est, sans surprise, liée au patrimoine. Mais le mot fait aussi référence à la famille et aux valeurs pour respectivement 62% et 56,4% des répondants. Son périmètre ne se limite donc pas aux donations et à la succession.

D’ailleurs, lorsque l’on demande aux adhérents d'ANPERE quelles sont les deux choses les plus importantes à transmettre, ils citent d’abord les valeurs (à 60,4%), devant les biens immobiliers (48,3%) et les biens mobiliers et financiers (38,9%). En matière de valeurs, l’honnêteté (59,9% des citations) et le respect (58,8%) sortent clairement du lot. Plus de sept répondants sur dix associent transmission et héritage. Pour 75,8% d’entre eux, hériter est utile. Sur les 67% des personnes interrogées qui ont reçu un héritage, une très large majorité d’entre elles (53,5 points de pourcentage) disent que cela les a aidées dans la vie.

L’assurance-vie privilégiée

Du coup, 84% des sondés estiment qu’il y a un intérêt à anticiper son décès. L’assurance-vie arrive - de loin - comme la solution la plus utilisée pour la transmission du patrimoine. Elle est citée par 84,4% des répondants. L’assurance vie offre, il est vrai, d’importants avantages successoraux. La clause bénéficiaire permet de désigner la ou les personnes de son choix (qui peuvent être extérieures à sa famille) qui percevront, à son décès, les capitaux logés dans le contrat. Mieux : pour les fonds issus des primes versées avant les 70 ans du souscripteur décédé, le ou les bénéficiaires désignés les recevront, chacun, en franchise d’impôt à hauteur de 152.500 euros.

Outre l’assurance-vie, les adhérents d’ANPERE privilégient les donations du vivant. Ils sont 23,3% à avoir souscrit une assurance obsèques destinée à financer leurs futures funérailles. Il faut dire que sur les 585 personnes qui ont participé au sondage, 35,3% sont âgées de plus de 65 ans. Quelque 18,7% des répondants ont rédigé un testament. Enfin, 7% d’entre eux ont consenti un prêt sans intérêt à un proche.


*Ce panel composé de 1650 adhérents interrogé chaque mois sur différents sujets (société, épargne, prévoyance, aidant, santé...) nous permet depuis plus de 2 ans d’être en permanence à l'écoute de nos adhérents afin de recueillir leurs besoins et mieux les représenter auprès de l’assureur.