225 000 : c’est le nombre de nouvelles personnes développant une maladie neurodégénérative chaque année. S’accompagnant d’une perte d’autonomie impactant la qualité de vie, ces pathologies très invalidantes constituent pour le système de santé un défi d’autant plus grand que, compte-tenu du vieillissement progressif de la population, le nombre de cas est appelé à augmenter dans les années à venir. Quels sont les symptômes ? Existe-t-il des facteurs de risques ? Peut-on les prévenir ? On vous répond.


Des maladies affectant les neurones

Affectant le système nerveux central, les pathologies neurodégénératives désignent une série d’affections provoquant la dégénérescence, voire la mort de ses éléments constitutifs particuliers que sont les neurones. Ces derniers ne se reproduisant pas et n’étant pas remplacés lorsqu’ils sont endommagés, cette dégénérescence entraine des problèmes de mouvements, appelés ataxies, ou de fonctionnement mental, appelés démences. Si l’on sait qu’il existe de très rares formes héréditaires, l’âge reste le facteur le plus important. A titre d’exemple, la maladie d’Alzheimer qui représente à elle seule 60 à 70% des cas de démence, a une prévalence de 0,5% avant 65 ans et atteint 15% à 80 ans.

 

De multiples symptômes

Si les symptômes des maladies neurodégénératives sont nombreux et divers, les plus fréquents sont la perte de mémoire, notamment celle concernant les événements récents, les difficultés de langage, la désorientation spatio-temporelle, la perte d’objets, l’altération du jugement, un changement de personnalité, une perte de motivation. Le cerveau parvenant un temps à compenser les pertes neuronales engendrées par les maladies neurodégénératives, ces symptômes apparaissent en général quelques années après les premières lésions.

 

Agir pour les prévenir

Plusieurs niveaux d’action sont aujourd’hui envisagés pour prévenir les maladies neurodégénératives au premier rang desquels le contrôle de l’hypertension artérielle et du cholestérol notamment pour limiter le risque cardio-vasculaire. Un contrôle qui se traduit dans les faits par une alimentation équilibrée, incluant la consommation d’oméga 3 et d’antioxydants. Autres préconisations importantes pour ralentir l’apparition de ces maladies et de leurs symptômes : une activité physique régulière adaptée à son âge et un entrainement cérébral régulier. Enfin, la pratique de la lecture, de jeux tels que le sudoku ou les mots croisés, et les activités manuelles telles que le bricolage ou le jardinage sont également recommandées.  


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