Conserver son activité professionnelle est primordial pour l’aidant familial. Outre l’aspect financier, elle lui permet la respiration nécessaire à son équilibre. Pour cela, une bonne articulation entre son rôle d’aidant et sa situation de salarié est nécessaire. L’implication de l’entreprise est alors essentielle.


Des dispositifs existent déjà

 46% des aidants sont salariés. Depuis quelques années, la loi leur donne des droits au sein des entreprises. Comme les congés de solidarité familiale, les congés de présence parentale, les congés de soutien familial. La loi dite « Mathis » de 2012 (du nom d’un petit garçon décédé que son père avait pu accompagner jusqu’au bout grâce à une collecte de RTT organisée par ses collègues d’une usine Badoit dans la Loire) permet à certaines sociétés d’opter pour les dons anonymes de congés et de RTT.


Certaines entreprises vont plus loin

 En tentant d’apporter des réponses à plusieurs niveaux : réduire le stress, donner du temps, aider à trouver des solutions pratiques et proposer des mesures financières. Comme de la formation et sensibilisation de l’encadrement et des DRH afin d’avoir un management bienveillant vis-à-vis de la situation particulière du salarié (AREVA, L’Oréal, Orange…). D’autres misent sur la mise en place de chèques Cesu préfinancés pour la mise en place de prestations à domicile (Le  Crédit Agricole Assurances, groupe Casino…)

Ces mesures, ces changements de mentalités devraient permettent aux aidants de ne plus se sentir stigmatisés ou jugés moins performants.