Enfin un espoir pour les malades d’Alzheimer et pour leurs proches : le 6 janvier dernier, les autorités américaines ont autorisé un nouveau médicament contre Alzheimer. Alors que souffrent de cette maladie près de 6,5 millions de personnes aux États-Unis et environ 900 000 en France, ce traitement est très attendu.


Va-t-on enfin pouvoir proposer des solutions aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et aux aidants qui les entourent ? C’est ce que certains experts du domaine semblent commencer à croire depuis l’annonce, le 6 janvier, de l’approbation par l’Agence américaine d’un nouveau traitement contre la maladie d’Alzheimer qui sera commercialisé sous le nom de Leqembi. De quoi s’agit-il ? On vous dit tout.

 

En quoi consiste ce médicament ?

Ce traitement cible et affecte le processus pathologique sous-jacent de la maladie d’Alzheimer. Autrement dit, là où jusqu’alors on ne traitait que les symptômes de la maladie d’Alzheimer, il semble qu’avec ce médicament, on soit désormais en capacité d’en traiter la cause.

 

Une approbation accélérée

C’est d’ailleurs parce que l’on a pu observer une réduction de la plaque bêta-amyloïde, qui est un marqueur de la maladie d’Alzheimer, chez les personnes ayant testé cette molécule que cette dernière a pu faire l’objet d’une approbation accélérée. En ce qui concerne les effets indésirables les plus fréquents du Leqembi, l’agence américaine signale les réactions liées à la perfusion, les céphalées et les anomalies d’imagerie liées à l’amyloïde.

 

À qui s’adresse-t-il ?

Ce traitement s’adresse aux patients dont les caractéristiques correspondent à celles de la population étudiée dans les essais cliniques, à savoir des patients présentant une déficience cognitive légère ou un stade de démence légère de la maladie. Il est précisé qu’il n’existe aucune donnée d’innocuité ou d’efficacité sur l’initiation du traitement à des stades plus précoces ou plus avancés de la maladie que ceux étudiés.


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