Si l’Organisation mondiale de la Santé définit statistiquement les personnes de plus de 60 ans comme seniors, le corps médical préfère employer ce terme à partir de 70 ans, l’âge moyen observé du premier accident de santé sérieux se situant en moyenne à 73 ans. Pour autant, nous avons tous autour de nous des exemples de personnes de 70 ans en pleine forme et d’autres de 50 ans déjà usées par la vie et le stress. On sent donc bien qu’il est difficile de situer précisément une limite entre ce que l’on appelle la jeunesse et ce que l’on considère comme la vieillesse. D’ailleurs, il n’existe aucune loi en France déterminant l’âge légal à partir duquel une personne devient senior. C’est pourquoi, nombreux sont aujourd’hui les spécialistes qui s’intéressent à la question de l’âge physiologique.
Âge chronologique, âge physiologique et âge ressenti
Pour bien comprendre cette zone grise qui entoure le concept de « senior », on distingue en général trois manières d’appréhender cette question de l’âge.
. La plus évidente des trois acceptions est celle de l’âge chronologique qui représente le temps de vie écoulé depuis la naissance d’une personne. Il est objectif, on ne peut pas le changer.
. De plus en plus de spécialistes s’intéressent par ailleurs à l’âge physiologique ou âge biologique qui reflète l’état fonctionnel exact de l’individu. Il peut correspondre ou non à l’âge chronologique.
. Enfin, au milieu de ces deux âges objectifs, se trouve l’âge ressenti, qui est un âge subjectif puisqu’il correspond au sentiment que l’on a de son âge et qui peut être en complet décalage avec notre âge chronologique ou physiologique.
Les dangers de l’âge ressenti
Ce décalage entre notre âge ressenti et notre âge biologique peut dans certaines circonstances poser problème, notamment lorsque notre âge physiologique est plus élevé que notre âge ressenti. Et pour cause, lorsque l’on se sent en pleine forme, alors que d’un point de vue biologique, on ne l’est pas forcément, on peut ne pas être à l’écoute de son corps et passer à côté de certains signaux faibles qui auraient dû être des alarmes. Le risque est alors de développer des pathologies que l’on aurait peut-être pu prévenir ou traiter plus tôt avec une plus grande vigilance.
L’âge n’est pas une fatalité
S’il est une règle que les médecins aiment à répéter, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour prendre en main sa santé. Nous possédons tous un capital santé que nous pouvons travailler afin de l’améliorer par une alimentation correcte, une activité physique régulière et adaptée et la mise en place de mesures concrètes pour éviter le stress. On sous-estime en effet trop souvent les effets délétères du stress sur la santé qui, outre les difficultés de concentration qu’il engendre, peut être en partie à l’origine de l’émergence de pathologies type hypertension, diabète ou maladies coronariennes. Alors n’hésitons à agir là où nous le pouvons !
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