Essentiel au bon fonctionnement de notre organisme, le sommeil profond est l’une des phases les plus importantes des différents cycles qui rythment nos nuits. Soigner son sommeil profond c’est donc s’assurer des nuits réparatrices et ne pas manquer d’énergie au réveil. Explications.


 

Quelles sont les différentes phases de sommeil ?

Nous n’en avons pas conscience mais notre sommeil n’est pas un bloc homogène. Il est constitué de quatre à six cycles successifs qui comportent chacun trois phases principales : le sommeil lent léger qui correspond à la phase d’endormissement au cours de laquelle il encore facile d’être réveillé – il représente environ 50% du sommeil total ; le sommeil lent profond qui correspond au moment où l’on est profondément endormi et où il est difficile d’être réveillé – il représente environ 20-25% du temps de sommeil total ; et le sommeil paradoxal qui correspond au moment où nous rêvons le plus – il représente environ 20% du sommeil global.

 

Qu’est-ce que le sommeil profond ?

Le sommeil profond succède donc à la transition éveil-sommeil et au sommeil léger. Il se caractérise en général par une baisse de la température corporelle, un ralentissement de la respiration, une accélération du pouls, un relâchement des muscles, une diminution des perceptions sensorielles, une détente totale. Lorsque commence la phase de sommeil profond, les stimulations extérieures comme les bruits, la lumière et les mouvements ne suffisent pas à faire réagir la personne endormie qu’il est alors très difficile de réveiller. C’est également pendant cette phase de sommeil profond que surviennent le plus souvent les crises de somnambulisme.

 

Quels en sont les bienfaits ?

Si le sommeil profond est si important c’est parce qu’il présente de nombreux bienfaits parmi lesquels le renforcement du système immunitaire, la production d’énergie, la cicatrisation des blessures, la production d’hormone de croissance, le renforcement de la mémoire et de l’apprentissage, la prise de décision, etc. Essentiel pour éviter les dérèglements de l’organisme et les risques de maladie comme le diabète de type II ou l’obésité, le sommeil profond permet par ailleurs de prévenir la fatigue.

 

Quel est le temps idéal de sommeil profond ?

Que l’on soit un petit ou un gros dormeur, la durée de sommeil profond représente en général chez tous la même proportion de sommeil total, soit environ 25% du temps de sommeil, ce qui représente chez un adulte environ deux heures par nuit contre trois heures par nuit chez l’enfant. A noter : en début de nuit et ce jusqu’à 3 ou 4 heures du matin, le sommeil profond est plus abondant, contrairement à la seconde partie de nuit davantage caractérisée par des temps de sommeil léger et de sommeil paradoxal. Avec l’âge, le sommeil lent profond a tendance à diminuer au profit du sommeil lent léger.

 

Que se passe-t-il lorsque l’on manque de sommeil profond ?

Stress important, activité physique trop intense en fin de journée, bruit, froid : nombreux sont les facteurs pouvant impacter la qualité de notre sommeil profond. Or le manque de sommeil profond n’est pas sans conséquence : il se manifeste en effet tout au long de la journée par des symptômes physiques tels qu’une sensation de fatigue permanente, des moments de somnolence, des problèmes de mémoire et de concentration, mais aussi par des symptômes psychiques tels qu’une forme d’irritabilité, voire une baisse de moral. Mieux vaut donc consulter un médecin si ces symptômes s’installent dans la durée.

 

Comment augmenter sa durée de sommeil profond ?

Augmenter son temps de sommeil profond pour retrouver un bon sommeil est donc primordiale. Pour ce faire, il est important de respecter quelques bonnes pratiques parmi lesquelles : ne pas passer trop de temps devant un écran avant de dormir - finis donc au lit la tablette ou le smartphone dont la lumière bleue empêche la sécrétion de l’hormone du sommeil connue sous le nom de mélatonine ! - ; faire attention à son alimentation en évitant le soir les repas trop lourds ou trop riches en protéines et en lipides qui retardent l’endormissement ; maintenir des horaires de sommeil réguliers (week-end, jours fériés et vacances compris) et éviter de se coucher après minuit. Enfin, pour ceux qui auraient le plus de difficultés, il peut être conseillé de pratiquer une activité de relaxation type yoga ou méditation, de prendre certains compléments alimentaires contenant de la mélatonine et donc favorisant l’endormissement ou même d’avoir recours à l’hypnose parfois efficace en cas de trouble du sommeil.


 Source : Cliquez-ici