ANPERE | Association Nationale pour la Prévoyance, l'Epargne et la Retraite | Partenaire d'AXA

Épargne 17 novembre 2025

Épargne : l'investissement responsable en hausse

Selon les derniers chiffres communiqués par les sociétés de gestion, l'encours des fonds durables souscrits par des particuliers a progressé de plus de 9 % l'an dernier.

Les fonds responsables, c’est-à-dire respectueux de la planète et du bien-être de la société, seraient, parait-il, passés de mode auprès des investisseurs individuels. Cela ne semble pas être le cas, en croire l’enquête dévoilée le 16 octobre 2025 par l'Association française de la gestion financière (AFG), qui regroupe 400 membres, dont 330 sociétés de gestion qui représentent 90 % des actifs financiers sous gestion en France.

D’après cette étude, l’encours (le cumul des versements, majoré des plus-values) des fonds durables souscrits par les épargnants a progressé de 9,2 % l’année dernière pour atteindre 1.322 milliards d’euros. Sur cette somme, 815 milliards d’euros ont été investis sur des fonds labellisés. Il s’agit à 80 % de labels français et à 20 % de labels européens. Le label français ISR (pour Investissement socialement responsable) capte, à lui-seul, 77 % de l’encours des fonds durables labellisés.

Des SGP vertueuses

Depuis le 1er janvier 2022, les assureurs ont l’obligation de proposer, dans le cadre de leurscontrats d’assurance vie multisupports, au moins une unité de compte (UC) labellisée ISR, au moins une UC labellisée GreenFin (Finance verte) et au moins une UC labellisée Finansol (Finance solidaire). Par ailleurs, les sociétés de gestion de portefeuille (SGP) tricolores s’avèrent particulièrement vertueuses.

Selon l’AFG, les SGP françaises sont exposées au pétrole et au gaz à hauteur de seulement 2,3 % de leurs encours globaux (y compris non responsables) et à peine 0,3 % pour le charbon. Il faut dire que, depuis le 1er mars 2024, les fonds ayant le label ISR doivent exclure les entreprises qui exploitent du charbon ou des hydrocarbures dits « non conventionnels » (pétrole de schiste, sables bitumineux, gaz de roche…) particulièrement polluants, ainsi que les entreprises qui lancent de nouveaux projets d’exploration, d’exploitation ou de raffinage d’hydrocarbures.

Une multitude d’indicateurs climatiques

Au final, 81 % des sociétés françaises de gestion intègrent des indicateurs climatiques dans leur stratégie d’investissement. Parmi elles, 85 % mesurent l’intensité carbone (le ratio entre les émissions de gaz à effet de serre et le chiffre d’affaires) et 81 % évaluent l’empreinte carbone (la totalité des gaz à effet de serre émis) des entreprises dans lesquelles les SGP investissent.

Plus du tiers (34 %) des sociétés de gestion suivent d’autres indicateurs, comme, par exemple, l’adéquation de la réduction des gaz à effet de serre émis par l’entreprise avec l’Accord de Paris sur le climat. Pour rappel, cet accord signé en 2015 par 195 pays a pour objectif demaintenir l'augmentation de la température moyenne de la planète en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels, et de préférence sans dépasser +1,5 °C.

Source : Cliquez-ici

Vous aimerez aussi

Tous les articles