Après les 80 ans et plus, les 60-79 ans sont devenus éligibles à la deuxième dose de rappel du vaccin anti-Covid. À leur tour, les personnes âgées de 60 à 79 ans sont invitées à effectuer une deuxième dose de rappel du vaccin contre le nouveau coronavirus. « Il s’agit dans la plupart des cas de la quatrième dose », précise l’Assurance maladie dans une note diffusée le 8 avril 2022 sur son site Internet.

Cette nouvelle injection est vivement conseillée, depuis le 28 janvier, pour les individus de 12 ans et plus « sévèrement »immunodéprimés (comme les malades du cancer en chimiothérapie) et, depuis le 14 mars dernier, pour ceux âgés de 80 ans et plus. Elle est également fortement recommandée pour les résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et ceux en unités de soins de longue durée (USLD).


Une protection moins efficace dans le temps

« La protection apportée par le vaccin diminue avec le temps et il est donc nécessaire de la renforcer », souligne l’Assurance maladie. Selon les données de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), qui dépend du ministère des Solidarités et de la Santé, publiées le 1er avril 2022, la vaccination empêche les hospitalisations (et in fine les décès) dans 75% à 90% des cas durant les trois premiers mois après l’injection. La protection vaccinale tombe entre 65% et 80% dans les trois mois suivants.

D’où l’importance de ce deuxième rappel pour les sexagénaires et les septuagénaires. Ils doivent réaliser cette injection au moins six mois après la première dose de rappel (c’est-à-dire la troisième dose). Si le senior a attrapé le Covid-19 après le premier rappel, le deuxième doit être effectué au moins six mois après la maladie. Si la contamination a eu lieu plus de trois mois après la troisième dose, la quatrième dose n’est pas nécessaire.


Chez les professionnels ou à domicile

Comme les autres injections de vaccin anti-Covid, la nouvelle dose de rappel peut être effectuée dans les centres de vaccination, les pharmacies, chez les médecins (généralistes ou spécialistes), infirmiers, chirurgiens-dentistes et sage-femmes. Il est possible de se faire vacciner à domicile par un médecin, une sage-femme ou un infirmier. Dans tous les cas, il s’agit d’une dose pleine du vaccin Pfizer ou d’une demi-dose du vaccin Moderna. Au même titre que les doses précédentes, le deuxième rappel est entièrement pris en charge par l’Assurance maladie, et ce, sans avance de frais.

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