À l'occasion de la Journée mondiale de l'épargne qui a eu lieu le 31 octobre, le Cercle de l'épargne publie une étude montrant l'appétence de nos compatriotes pour les produits financiers, et notamment pour les contrats d'assurance-vie.


La dernière étude du Cercle de l’épargne est titrée « Les Français, l’épargne dans la peau ». De fait, le document, que ce « think tank » sur l’épargne, la retraite et la prévoyance a publié à l’occasion de la Journée mondiale de l’épargne, organisée le 31 octobre, comme chaque année depuis 1924, montre à quel point nos compatriotes sont attachés à leur bas de laine.

D’après cette étude réalisée à partir des données du Cercle de l’épargne, de l’Insee et de la Banque de France, 70% des Français mettent, tous les ans, de l’argent de côté. Parmi eux, 36% épargnent moins de 5% de leur revenu annuel, 21% entre 5% et 10%, 8% entre 10% et 15% et même 5% au-delà de 15% de leur revenu. Au 2ème trimestre 2022, le taux d’épargne (la part du revenu disponible brut thésaurisé) s’est situé à 15,5% en France. Soit le taux le plus élevé en Europe, avec l’Allemagne.


Une épargne « liquide » et non plafonnée

Sans surprise, les livrets d’épargne réglementée (dont les paramètres sont fixés par l’État) constituent les produits financiers les plus développés dans l’Hexagone. Plus de huit ménages sur dix (83,4% exactement) possèdent au moins un Livret A, un Livret de développement durable et solidaire (LDDS), un Livret d’épargne populaire (LEP) destiné aux foyers modestes et/ou un Livret jeune (réservé aux 12-25 ans).

Après ces livrets défiscalisés (les intérêts annuels sont exonérés d’impôt sur le revenu), l’assurance-vie arrive en deuxième position avec 40,5% des ménages français détenteurs d’au moins un contrat. Comme le Livret A ou le LDDS, l’épargne y est « liquide », c’est-à-dire que le souscripteur peut effectuer des versements et des retraits (appelés « rachat ») à tout moment.

Toutefois, contrairement aux livrets réglementés, il est possible de détenir plusieurs contrats et ces deniers ne sont pas plafonnés.


Des contrats multisupports potentiellement plus rémunérateurs

Enfin, l’épargnant peut espérer un meilleur rendement. Grâce aux unités de compte logées dans un contrat d’assurance vie multisuports, investies sur les marchés financiers (actions, obligations, ETF…), immobiliers (SCPI, OPCI, SCI) ou le « private equity » (entreprises non cotées), les performances peuvent être potentiellement plus élevées. Les Français semblent l’avoir compris : 41% des assurances vie étaient des contrats multisupports en 2021, contre 33% en 2015.

D’une manière générale, 59% des 1.007 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus interrogées par le Cercle de l’épargne jugent l’assurance vie intéressante, contre seulement 34% pour le Livret A. Dans ces conditions, on comprend pourquoi l’assurance vie demeure le placement préféré des Français avec plus de 1.800 milliards d’encours (le cumul des versements, majoré des intérêts annuels et des plus-values latentes).


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