Voici quelques conseils pour vous aider à faire les bons choix dans votre épargne au quotidien.


Fonds en euros

Proposé au sein des contrats d’assurance vie, le fonds en euros est un support à capital garanti. C’est un élément incontournable de votre épargne car il associe sécurité et valorisation régulière. Il peut être combiné avec d’autres types de supports dans le cadre de conventions de gestion clé en mains. La part du support en euro dans votre épargne sera à déterminer en fonction de votre profil d’épargnant. Un placement sécurisé

Premiers supports créés dans le monde de l’assurance vie, les fonds en euros sont investis essentiellement en obligations, en particulier les obligations d’États (dettes d’États). Ils ont pour objectifs la valorisation régulière de l’épargne grâce à un taux minimum de rémunération garanti, et la sécurité. En effet, le capital placé ne peut être perdu et, grâce à l’effet cliquet, les intérêts (également appelés « produits ») acquis le sont définitivement.


Quelle valorisation pour les supports en euros ?

La valorisation des supports en euros se compose de deux éléments. Le taux minimum garanti (TMG) : il s’agit du taux annuel de rémunération minimale. Son montant est annoncé par votre assureur en début d’année.La participation aux bénéfices qui vous associe, en tant que souscripteur, aux résultats techniques et financiers issus de la gestion de votre argent.

Le « taux de rendement brut global » est le rendement généré par le TMG et la participation aux bénéfices. Pour obtenir le taux de valorisation net définitif, il faut déduire de ce taux brut : les frais de gestion (maximum 0,8 % par an chez AXA); les prélèvements sociaux, destinés à financer les régimes de protection sociale (15,5 % depuis le 1er juillet 2012).


Le calcul des prélèvements sociaux

Les prélèvements sociaux sont prélevés annuellement sur les intérêts (appelés produits) générés par tous les contrats en support euros.. Retenus à la source sur les intérêts lors de leur inscription en compte, ils se composent de la CSG (8,2 % dont 5,1 % seront déductibles l'année suivante (1)), la CRDS (2) (0,5 %), le prélèvement social (4,5 %), la contribution additionnelle au prélèvement social (0,3 %), la contribution au financement du RSA (2 %).

(1) La CSG (Contribution Sociale Généralisée) est déductible des revenus de l'année suivante si elle a concerné des revenus imposés au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Si vous optez pour le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL), la CSG correspondante ne sera alors pas déductible. (2) Contribution au remboursement de la dette sociale.

Fond flexible

Un épargnant qui souhaite investir en valeurs mobilières peut constituer et gérer un portefeuille composé de titres de sociétés cotées. Il peut aussi choisir - et les deux démarches ne sont pas incompatibles - un véhicule d'investissement collectif comme les Sicav ou les Fcp. résultats futurs...


Les fonds traditionnels

Ces Opcvm lui permettent à la fois de diversifier et de spécialiser ses placements suivant la catégorie choisie. Il peut, par exemple, diversifier son épargne en obligations internationales, en actions de la zone euro, de la zone Pacifique ou des Pays émergents. Ou encore viser des supports plus spécialisés, ciblés sur la bourse de Singapour, les métaux précieux ou les valeurs technologiques, etc. En d'autres termes, les Opcvm traditionnels sont classés en différentes catégories suivant la composition de leur portefeuille, les catégories variant en fonction de la nature des titres (actions, obligations, etc.), du secteur d'activité et de la zone géographique. Et le gérant doit orienter ses investissements selon la catégorie à laquelle appartient l'Opcvm concerné. Sa marge de manoeuvre est donc limitée puisqu'il doit respecter les caractéristiques officielles de son fonds. Et la performance du fonds dépendra en grande partie de celle de sa catégorie.


Les fonds flexibles

Rien de tel avec les "fonds flexibles" où le gérant dispose d'une quasi-totale liberté de choix. En fonction de la conjoncture et de son analyse des marchés, il décide librement de son allocation d'actifs. La multiplication de ces fonds flexibles depuis les années 2000 est le résultat d'un double phénomène. D'une part, la volatilité persistante des marchés a fait apparaître la nécessité d'une plus grande souplesse et d'une plus grande réactivité dans la gestion des Opcvm. D'autre part, la baisse de rendement des produits sécurisés, de type obligataire, a fait naître le besoin de fonds plus performants. Les fonds flexibles sont ainsi censés profiter de toutes les opportunités de hausse, quels que soient la nature des titres, le secteur d'activité ou la zone géographique, tout en amortissant les baisses. Avec un objectif de performance à moyen terme naturellement supérieur aux rendements des produits sécurisés. La composition du portefeuille peut donc varier rapidement dans le temps, en fonction de la conjoncture et des mouvements des marchés, avec une gestion discrétionnaire, de type tactique plus que stratégique.


La sélection des fonds flexibles

En l'absence de classement par catégorie d'actifs, la sélection des fonds flexibles ne s'opère plus sur ces critères traditionnels mais plutôt sur le coût de la sur-performance et l'aversion au risque de l'épargnant. Le gérant ayant carte blanche pour remplir ses objectifs, la différence entre les différents fonds flexibles tiendra plutôt dans le niveau de risque admis. Certains fonds peuvent viser une performance supérieure au prix d'un risque plus élevé. Et inversement. L'analyse des résultats passés est donc fondamentale pour apprécier la qualité du fonds, ou plus exactement du gérant. En sachant, selon la formule consacrée, que les performances passées ne garantissent pas les marchés.


Les marchés

Investir sur les marchés financiers comporte certains risques. Afin de les limiter, il est important de respecter certaines règles, comme la diversification de vos investissements et une épargne régulière.


Quelques conseils

Sur les marchés financiers, il faut diversifier vos investissements. Ceci permet répartir les risques et donc de les réduire. Il existe plusieurs types de diversification :

  • Géographique : choisissez des titres français, européens, américains ou de pays émergents. Cette diversification géographique permet d’atténuer les effets sur votre portefeuille d’une éventuelle baisse d’un marché régional.
  • Par secteur d’activité : ne misez pas tous vos avoirs sur les entreprises d’un seul et même secteur. Valeurs bancaires, industrielles, nouvelles technologies... Votre portefeuille doit idéalement refléter la multiplicité des domaines d’activité.
  • Par type de titres : choisissez des actions pour leur potentiel de performance mais sachez que le risque de fluctuation est important, à la hausse comme à la baisse. Il y a donc un risque de perte en capital en cas de revente lorsque les marchés sont bas. Optez également pour des obligations ou des parts de SICAV monétaires pour leur valorisation moins sujette à variation. Vous pouvez également choisir des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM), dont les SICAV monétaires font partie. Les OPCVM sont des portefeuilles collectifs de titres diversifiés. En achetant des parts d’OPCVM, vous déléguez la gestion de votre argent à des professionnels. De plus, votre portefeuille bénéficie d’une diversification importante, que vous ne pourriez pas atteindre dans le cadre d’une gestion en direct.

Épargner régulièrement

Épargner régulièrement et sur le long terme permet de lisser l’impact des variations de valeurs dans le temps. Vous limitez ainsi les risques d’acheter « au mauvais moment » ainsi que les erreurs d’anticipation. Inutile de chercher nécessairement à acheter « au bon moment », avec le risque d’erreur que cela comporte. Prenez le parti d’épargner périodiquement une certaine somme. En période de repli des marchés, vous lissez le prix d'achat de vos titres en en achetant un plus grand nombre. Le prix de revient moyen de vos titres diminue.Sur le long terme, vos performances peuvent ainsi être optimisées.


A PROPOS DE NOTRE CONTRIBUTEUR AXA

AXA est la première marque mondiale d’assurance, pour la cinquième année consécutive, selon le classement Interbrand 2013*. Présents dans les trois grands domaines d’activité que sont l’assurance dommages, l’assurance vie et la gestion d’actifs, leur expertise est mise à contribution pour vous faire bénéficier des conseils les plus juste et adaptés.

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